Pas de Terre sans poète : appel à l’être
Pas de Terre sans poète : appel à l’être
La poésie est l’essence divine sur Terre
La particule fine de l’âme
Cette connexion se fait dans l’au-delà
Là où tout est
Là où les sens ne font qu’un
Là où le son vole.
Quand l’alchimie intérieure opère.
Le poète est Un pèlerin
Tout homme et femme sur le chem’Un
Qui pèle ses peaux
À coup de mots
À coup de vers pour trouver l’envers
Parfois il se perd
Jusqu’à trouver la clé de son âme dans son Cœur.
Il peint en vert la vérité caché,
Vibrante, virevoltante, vitale.
La Terre lui murmure son Amour
En messager de la beauté.
Il maîtrise langue des oiseaux et des sirènes,
Verbe sacré et feu de Joie.
Là où est la Lumière il dit oui :
Oui à la Vie
Oui à la Mort
Oui à la Renaissance
Oui à l’Amour éternel !
Sa plume est celle d’un enfant
Qui s’émerveille des premières lettres,
Des premières tâches d’encre
Sur le blanc de la lumière,
Sur le banc des étoiles.
Un poète ne peut avoir de chaînes
Sinon il leurs préfère la solitude de l’extase.
Un poète est libre et fier
Tel un mustang des grandes plaines,
Il aime s’entourer de gens simples et indomptables
Car lui ne tente pas de les amadouer mais de les révéler
Et eux de lui montrer qu’il est aimé.
L’or pur coule de ses mains
Quand il vole dans l’éther.
Souvent en manque d’ancrage
Ses poèmes sont faiblement entendus
Car les mondes célestes ne remplissent pas les comptes en banque
Mais les cœurs conscients du manque d’harmonie.
Le poète reste cet albatros nonchalant sur le pont
Quand il n’a pas pelé ses peaux
En oignon qui pique les yeux.
Comme si sortir de la souffrance lui était encore plus un fardeau !
Le poète n’est en fait qu’un Hypersensible
Un artiste qui se cache sous chaque carapace.
Le jour où le voile se lève
Rien ne peut plus l’empêcher de voguer sur le navire Terre
Et nous enchanter de ses histoires lointaines
D’inexplorés peuples vivants dans l’Amour et le partage
En harmonie avec tout ce qui vit.
Il est plus aisé d’écouter un banquier qu’un poète !
Il est plus aisé de lire le rapport du GIEC qu’agir en poète !
Il est plus aisé d’avoir peur que de la transmuter en pure !
Comment se passer de l’art pour sauver la Terre ?
Alors que les peuples premiers fondent en larmes,
Eux qui ne font pas de différences entre art et Art de vivre.
Il n’est plus le temps d’alerter
Mais d’être l’œuvre d’Art de sa Vie,
Unique et omniscient
Unique et luminescent
Unique et transcendant
Unique et structurant
Eau, Feu, Air, Terre.
Si chaque artiste devenu phare en lui-même
Se réunit avec ses frères et sœurs
La lumière de l’Un brillera au-delà de leur Art
Dans les vibrations de l’Ascension
De ceux qui cherchent et qui sentent l’appel
D’être dans l’Être et non le faire
D’enlacer les arbres et non les couper
D’aimer la Terre et non l’épuiser
De communiquer avec les animaux et non les manger.
J’en appelle à tous les artistes de la Vie
À vibrer à l’unisson et d’agir en Joie
Afin d’offrir des alternatives aux injonctions
Faites par le modèle de vie qu’on nous propose
Et la minorité qui nous divise.
Il est venu le temps des poètes
Sans combattre
Mais en faisant battre nos Cœurs avec ceux que l’on aime !
Florian Lario
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